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dimanche 29 août 2010

Histoire en prépas...

Il fait chaud, trop chaud...J'ouvre les yeux et je regarde les rayons du soleil à travers le feuillage de l'arbre. Je caresse doucement mon ventre rond et je souris, le bébé se met à bouger dans son cocon de bien-être. Je regarde le jardin d'en face et je vois ma vieille voisine mêle tout sortir pour arroser ses précieux géraniums et je soupire encore, mais cette fois-ci de dépit, mon oasis de tranquilité vient de s'évanouir, je regarde l'heure...Presque dix-sept heures, il est temps de rentrer, je caresse mon ventre en murmurant "Oui, oui, Papa va bientôt rentrer" et je m'extirpe de la chaise longue plus que je ne me lève et je traverse le jardin brûlant de mon pas dandinant, c'est un réel soulagement que de poser ses pieds nus sur le carrelage frais de la cuisine. J'avale un grand verre d'eau du réfrigirateur et je me met à préparer les pâtes pour le repas de ce soir, bref je mène une petite vie bien tranquille et ordinaire sauf que...Cette soirrée va chambouler un des fondements de mon existence mais à ce stade je ne sais encore rien.








J'ai les mains pleine de jus de tomates lorsque la sonette de l'entrée retentit et je souris en me disant "ça y est, il à encore oublié ses clefs", j'atrappe un essuie de cuisine et je traverse la salle à manger et le salon et j'ouvre la porte toute souriante prête à taquiner le distrait. Mais au moment où j'ouvre la porte mon sourire s'évanouit. Un homme inconnu se tient un peu gêné devant ma porte, une petite valise à la main, je le dévisage et lui demande ce qu'il veut...L'homme me regarde ne sachant quoi dire puis finit par m'exposer le but de sa visite "Ecoutez, je suis désolé de vous déranger à cette heure-ci et dans votre état, ce que j'ai à vous dire n'est pas facile à entendre...Vous êtes bien Samantha Collins?" J'était de plus en plus perplexe et j'acquiesçai de la tête, l'inconnu me dévisagea avec intérêt, je me sentais de plus en plus mal à l'aise lorsqu'il brisa le silence "hey bien je me présente, je suis Lorenzo Di Natale et je suis votre frère" Je le regardais ahurie puis je me mit à sourire "C'est pour la caméra cachée c'est ça, vous avez une caméra dans votre valise, ça va l'équipe peut sortir...J'ai gagné quelque chose?" Je scrutais les buissons de l'allée et les autres jardins aux alentours m'attendant à voir sortir toute une équipe de télévision le sourire aux lèvres, mais rien ne vint...L'homme, enfin Lorenzo paraissait de plus en plus gêné et c'est là que je me suis dit que ce n'était pas une blague stupide d'une quelconque chaîne de télévision...Soudain je réalisais et le regardai durement "Cela suffit, vous êtes à la rue c'est cela? Vous voulez quelques pièces ou peut être dormir une nuit au chaud, désolée je ne marche pas dans votre jeu! Je vous demande de partir s'il vous plaît, je veux bien vous dépanner d'un billet" Il ne me laissa pas finir ma phrase "Vous ne me croyez pas, je m'en doutais...Ceci devrait vous y aider" Et il me tendit un papier, je le saisit brusquement et le parcourut du regard, il s'agissait d'un extrait de naissance et à la place du nom du père, se trouvait le nom de mon propre père "Bruce Collins" Soudain la tête me tourna, ma vue se brouilla et j'essayai de comprendre, je bredouillai "Non, ce, ce n'est pas possible" et puis tout à coup le noir se referma sur moi.






Je me réveillai sur mon divan avec un gant de toilette humide sur le front, j'essaiyai de recouvrer mes esprits et...tout à coup tout me revint en mémoire et je me relevai d'un bond et aussitôt la tête me tourna, je sentis une présence à mes côtés et je sursautai en voyant ledit Lorenzo s'avancer vers moi. "Je suis désolé de vous avoir choquée ainsi, surtout dans votre état, vous devriez rester tranquille" Je le regardais méchamment "Sortez de chez moi, que faites vous ici?" Il soupira, "Enfin, réfléchissez! Je n'allais quand même pas laisser une femme enceinte évanouie devant sa porte sous cette châleur surtout que c'est de ma faute" Je baissai le regard, réalisant qu'il m'avait portée secours et je l'en remerciai, il resta là un moment à me regarder, puis, il se leva et reprit sa valise "Si vous vous sentez bien ainsi que votre bébé je vais vous quitter, je vous laisse la copie de mon extrait de naissance et un numéro où me joindre. Je sais que ce n'est pas facile mais j'aimerais essayer de vous connaître et aussi...comprendre. Remettez vous bien" Et il quitta silencieusement la maison me laissant dans le plus profond désarroi.


Je me lève péniblement avant de penser à chercher à comprendre ce qui c'est passé je pense immédiatement au bébé, vite je décroche le téléphone et je compose fébrilement le numéro de mon génycologue, j'attends, les sonneries défilent...Puis une voix se fait entendre au bout du fil " Docteur Parker j'écoute..." Mon Dieu quel soulagement elle à décroché, d'une voix paniquée je lui explique mon évanouissement passant sous silence la visite de mon soit disant frère. D'une voix rassurante elle me dit de ne pas m'affoler et de venir dès qu'Ethan sera rentré et de rester allongée au frais les jambes surélevée. Je racroche le combiné et je fais ce qu'elle me dit tout en essayant de ne pas penser à toute cette histoire délirante qui par ailleurs ne l'est pas tant que cela, à moins que le certificat de naissance soit un faux...Je suis tellement perdue dans mes pensées que lorsque j'entends la porte d'entrée s'ouvrir je sursaute malgré moi. Immédiatement je me mets sur mon séant et je l'apelle "Ethan Chéri, je suis dans le salon, il faut aller sur le champ chez le docteur Parker" Il accourt près de moi "Que se passe t'il? Il y à un soucis avec le bébé?" Il me regarde de ses yeux bleus paniqués "Non enfin je ne sais pas"dis-je en bafouillant "Je me suis évanouie, sûrement la châleur, j'ai téléphoné au médecin il faut que j'aille faire un contrôle" Je me sens honteuse de mentir ainsi mais je me dis que ce n'est pas le moment de lui expliquer la venue d'un inconnu qui prétend être mon frère et me porte évanouie sur mon divan...Et nous voilà dans la voiture à rouler casi à tombeau ouvert, je lui dis de ralentir, je ne veux pas risquer un accident
Une fois arrivés, la secrétaire, une petite rousse pétillante nous dit de patienter quelques instants, le docteur Parker est occupé avec une patiente nous dit-elle en souriant, nous nous asseyons silencieusement sur un bancs, bien que je sois inquiète pour mon enfant mon esprit n'arrive pas à se détourner de cet homme...Et si il disait vrai...Je ne peux m'empêcher de questionner mentalement mon père "Oh Papa, mais qu'as tu donc fait?"...