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vendredi 13 décembre 2013

Un conte de Noël pas ordinaire


Noël 2013…

 

Je m’appelle Sandra et j’ai 29 ans et ce sera peut-être le dernier Noël de mon existence…Je n’ai pas envie de disparaître sans laisser de traces. C’est un peu comme un bouteille à la mer avec un message dedans que l’on retrouverait des siècles plus tard.

 

Tout a commencé il y a presque deux ans, lorsque des chercheurs scientifiques ont découvert « la cellule zombie ». A l’époque j’avais trouvé cela drôle et effrayant à la fois. J’imaginais déjà un scénario du genre « Resident Evil » ou «  28 jours plus tard ». Je voyais déjà le pays envahis par une horde de zombies, de gens contaminés, assoiffés de sang et de chaires humaines. Je me voyais déjà retranchée chez moi avec mon chéri et une tonne de nourriture et stock de survie en tout genre, calfeutrée, attendant la délivrance. En essayant de faire le moins de bruit et de lumière possible. Si j’avais su, mais comme on dit avec les « si » on refait le monde !

 

Maintenant je suis là en train d’écrire cette chronique car oui, appelons là ainsi, à la lueur d’une flamme de bougie dans un coin de mon salon-living et vous savez quoi ? J’attends la fameuse délivrance qui je crois ne viendra plus !

Mais revenons au début de l’histoire, de ce « conte de Noël » pas comme les autres.

 

Ces fameux chercheurs inconscients ont décidés de tester leur fameuse cellule, comme tout bon scientifique qui se respecte d’ailleurs. C’est par après que l’ont à tout découvert…

Comment ils ont infectés des souris d’abord et ensuite des rats. Comment l’ouvrier de l’entretien des locaux a fait tomber une cage en verre. Comment elle avait éclaté sur le sol carrelé. Comment prit de panique, il s’est enfuit en verrouillant le sas derrière lui. Comment il a prévenu le directeur du laboratoire. Et surtout, comment ils ont essayés de les tuer et comment ils se sont fait contaminer en les capturant. Je n’ai pas besoin de vous faire un dessin, c’est vite devenu une épidémie aux Etats-Unis.

 

J’ai regardé ça au journal télévisé ahurie comme si il s’agissait d’un mauvais film de sciences fiction au réalisme poussé ! J’ai vu l’économie s’effondrer et les frontières se fermer avant que cela ne devienne une pandémie. Le Canada et le Québec était déjà touchés, sur Internet je n’avais plus aucunes nouvelles de Richelle et de Richère. La population commençait  à faire des réserves de nourriture. Le C.D.C et l’O.M.S. avaient demandés aux pays non-contaminés d’essayer de développer un vaccin. Je voulais encore y croire !

 

Jusqu’au jour où les premiers cas furent détectés en Europe. D’abord la Grèce, puis en Italie, en Allemagne, en France et enfin en Belgique. Je voulais fuir, mais pour aller où ?

Des animaux contaminés étaient parvenus aux portes de l’Europe. Fermer les frontières aux êtres humains est aisé mais comment empêcher les oiseaux de nous survoler… Je ne me suis pas rendue compte que tout était déjà joué et que nous avions tous perdus. L’Homme avait manipulé la nature à mauvais escient une fois de trop et elle se vengeait cruellement.

 

Comme je l’ai écrit précédemment, je voulais fuir, nous avions une voiture…Mais où aurions nous été ? Le monde entier était contaminé, rester à l’extérieur relevait du pur et simple suicide. Or nous croyions encore à la délivrance !

 

Tout nos voisins avaient fuit, il ne restait plus personne autour de nous. Les magasins étaient vides et oserais-je avouer que nous les avons dévalisés. Nous avons  prit même des congélateurs pour stocker la nourriture. De quoi nous chauffer si le gaz venait à être coupé, un groupe électrogène, des médicaments, de l’eau. Bref, TOUT ce qu’on pouvait imaginer !

 

Nous avons démolis la terrasse en bois d’un voisin pour fabriquer un petit garage pour sauver la voiture, nous pensions qu’en cas de fuite précipitée nous pourrions survivre ! On y accédait par la fenêtre de l’allée. Aux autres fenêtres nous avons mit des planches de chaque côté et nous y avons glissé entre des sacs de sable pour l’isolation. La porte fut calfeutrée aussi.

Un des derniers communiqués nous conseillait de nous cacher et d’attendre. Je surfais sur Internet à la recherche de survivants qui se cachaient aussi. Au bout de quelques semaines nous n’avions plus d’électricité, le groupe électrogène faisait beaucoup de bruit, nous avions peur, il ne tournait que quelques heures par jour. Nous n’osions plus boire l’eau courante de peur qu’elle fut contaminée.

 

Les jours passaient à vivre dans la peur, le silence ais aussi l’espoir. Nous entendions les contaminés errer dehors en traînant les pieds et hurlant de faim à la recherche d’une proie facile. Plus de nouvelles des autorités, pas de réponses de quelconque(s) survivant(s).La nourriture diminuait inexorablement malgré le rationnement strict qu’on s’imposait. Nous avions de plus en plus peur de mourir de faim, de soif où de folies enfermés dans cette maison. Le suicide nous est aussi venu à l’esprit mais on n’a pas osés !

En hiver il a fait si froid et malgré le poêle à charbon que nous avions installé, le froid s’insinuait partout…Chacun à notre tour avons été malade. On ne pouvait même pas tousser et encore moins éternuer. Malgré les médicaments, guérir ne fut pas aisé !

 

Voilà où nous en sommes, la peur, la faim, le froid, la maladie. Je n’ai plus aucun espoir ! Je renifle et mets mes mains quelques instants au-dessus de la flamme pour les réchauffer ; J’entends gémir, il est brûlant, je pose un gant humide sur son front. Je pense que c’est la fin de tout…Nous n’avons plus de vivres et bientôt nous mourrons tout les deux de maladie et de faim. J’ai envie de le rejoindre sous la couette et de dormir, peut-être au final vais-je me réveiller et je constaterais que ce n’étais qu’un cauchemar.

 

Nous sommes le 24 décembre 2013, ceci est la chronique de deux personnes survivantes qui attendent la délivrance qui ne viendra peut-être jamais…Et dans ce cas, cette chronique sera le témoignage de leurs derniers moments, sentiments et espérances. Mais ce soir c’est la veillée de Noël sait-on jamais qu’aurait lieu un miracle ? Je vais me coucher et me serrer contre lui et rêver à ma vie d’avant.

 

Joyeux Noël…

samedi 28 septembre 2013

Souffle dans le vent

L'océan se brise sur les rochers
Et je suis là à les observer
Mon regard se porte au lointain
Et mon cœur, lentement s'éteint

J'envoie mes sentiments
Au gré du vent
Puissent-ils te parvenir
Puissent-ils te faire souvenir
Que je suis là, je t'attends
Indéfiniment

Je souffle dans le vent
Mes doux sentiments
Comme une bouteille à la mer
Un dernier SOS, pour que tu retrouves mon repaire
Celui de notre maison
Celui de notre union
Là où tu avait promis de rester
Celui que tu n'aurais jamais du quitter...

Je prie les océans
de te ramener céans
Puissent-ils avoir pitié
Pour te voir rentrer.

jeudi 21 février 2013

Le jardin des secrets

Un vrai coup de coeur que ce livre...Acheté et lu il y à déjà bien longtemps, en 2008 d'après ce que j'ai pu lire dans le livre. Je l'ai relus il y à deux jours, enfin débuté il y à deux jours et terminé aujourd'hui...

Ais-je aimé? La question ne se pose même pas, j'ai adoré, j'ai été transporté, cela devient un de mes livres préféré. Ce livre est comment dire magique ! Il vous emmène et ne vous lâche qu'à la toute fin, quand la boucle est enfin bouclée. C'est un véritable voyage dans l'imaginaire mais aussi le temps à travers les caractères de plusieurs personnages qui grandissent...

Ainsi nous retrouverons Nell, Cassandra, Rose, Eliza à différents endroits du monde et à différentes époques de leurs vies...

Une vraie plongée aussi au coeur des contes de fées et de vôtre imaginaire d'enfant, je vous en prie, laissez vous bercer et enchanter à travers ces pages. Ce livre m'as réellement touchée et j'ai même versée une petite larme à la fin.

Au delà de cela, il contient tout ce que j'aime, de l'imaginaire, de l'art, de l'histoire et tout un panel de sentiments auréolés d'une grosse dose de mystérieux et bien sûr de secrets. je ne pourrais en dire plus tellement cela m'as touchée, je risquerais de vous dévoiler trop de choses, j'espère que vous le lirez et que vous aimerez, voici le résumé.

Une enfant abandonnée...Sur un bateau en partance pour l'Australie, une petite fille de 4 ans se cache, terrorisée. Elle ne doit pas parler, pas bouger. Elle attend la Conteuse, une femme mystérieuse qui lui a assuré qu'elle reviendrait. Mais le navire lève l'ancre et la Conteuse n'est pas revenue...

Un terrible secret...La nuit de son vingt-et-unième anniversaire, une bouleversante révélation change la vie de Nell à jamais. Des années plus tard, elle part en Angleterre, à la recherche de ses origines...

Un étrange héritage...A la mort de Nell, sa grand-mère, Cassandra hérite d'un mystérieux cottage en Cornouaille dont le jardin secret pourrait bien apporter les réponses au mystère d'une petite fille abandonnée...

vendredi 14 décembre 2012

La suite de l'histoire->Voir le 29 août 2010


Chapitre I : Prise de contact

Mes cogitations furent interrompues par le Dr Parker qui m’invitait à entrer dans son cabinet, je me levai prestement et la tête me tourna brièvement, je me retins à la manche d’Ethan qui me dévisagea stressé et qui me poussa plus qu’il ne me guida à l’intérieur…Je serrai la main de la doctoresse qui m’invita à m’allonger sur la table d’auscultation, elle me regarda toute souriante et me dit :

« Alors, dîtes moi tout…Que vous est-il arrivé ? ».

Je me mordis la lèvre en essayant de fabriquer un mensonge dès plus plausible…

« Heu » fis-je contrite, « c’est que c’est un peu flou dans mon esprit, j’étais en train de préparer le repas et je me suis sentie très mal, il fait si chaud » dis-je en souriant bêtement. Je réfléchis un instant puis rajoutai :

« Je me rappelle avoir eut la tête qui tournait et m’être assise sur une chaise puis ce fut le trou noir, je me souviens ensuite m’être éveillée sur le carrelage de la cuisine et je me suis péniblement relevée pour aller m’allonger dans le fauteuil et je vous ais ensuite téléphoné » Je voyais de loin mon mari pâlir à vue d’œil devant mon récit, c’était notre premier enfant et devenir père avait toujours été le rêve de mon Chéri.

« Ne vous inquiétez pas, on va regarder ça » dit-elle en enfilant son stéthoscope.

Après avoir écouté silencieusement mon ventre et mon cœur, elle alluma la machine pour les échographies, immédiatement Ethan se leva d’un bond et dit d’un air tout affolé :

« Quoi il y à un souci avec le bébé »

« Non, simplement je vous sens tout les deux inquiets et c’est normal aussi vais-je faire une vérification complète »

Elle étala cet horrible gel gluant et froid sur mon ventre, et commença l’examen, au bout de quelques secondes quel ne fut pas notre soulagement d’entendre battre le cœur du bébé tout à fait normalement.

« Vous voyez » dit-elle « Tout est absolument normal, vous pouvez vous rassurer, maintenant… » 

Me dit-elle en essuyant le gel « il vous faut du repos et de la fraîcheur  au moins pendant quelques jours, en cas de soucis majeurs vous pouvez me joindre sur mon numéro d’urgence » et elle me tendit un papier où elle venait de griffonner ledit numéro.

Nous repartîmes chez nous rassurés et moi pour ma part je continuai de cogiter sur le trajet du retour et même de retour chez moi, je répondais d’un air absent aux questions et à la conversation d’Ethan qui mit cela sur le compte de mon évanouissement et du stress qui en avait découlé, il me proposa une douche rafraîchissante et une bonne nuit de sommeil après un bon souper, mais je ne réussi pas à trouver le sommeil.

Le lendemain Ethan resta à la maison pour prendre soin de moi et j’essayai de faire bonne figure mais mon esprit était ailleurs, perdu dans un tiroir avec une copie d’un extrait de naissance et d’un numéro de téléphone…Finalement après mûres réflexions je me disais que je ne risquais finalement rien à prendre contact avec mon demi-frère, appelons le ainsi puisque apparemment c’était le cas et j’attendis le lendemain qu’Ethan se décide à reprendre le boulot après une promesse de ma part que je resterais tranquille en son absence.

Je restai bien une heure avec ce bout de papier dans les mains à tourner autour du téléphone avant de me décider à le composer, au bout de plusieurs sonneries une grosse voix rauque me répondit

« Motel de la dernière chance j’écoute… »

Je restai un moment interdite et me rappelant le nom de mon frère je bredouillai : « Heu oui bonjour, j’aimerais parler à un de vos clients…M. Di Natale »
un blanc se fit entendre puis enfin l’homme me répondit : « Ouais, attendez je vais le chercher » Je restai un moment à attendre que mon « demi-frère » prenne le combiné en me disant au moins cent fois que c’était une mauvaise idée mais je n’arrivais pas à raccrocher, et enfin on me répondit simplement :

« Oui qui est-ce ? ».

« Heu » Dis-je en déglutissant visiblement plus que nerveuse « C’est Samantha Collins… »

Une vois étonnée se fit entendre « Ah…Et vous allez bien depuis l’autre jour ? ».

Décontenancée je me demandais de quoi il parlait puis tout me revient d’un coup « Heu oui, oui ! Tout va bien…Voilà écoutez, je …Depuis que vous êtes venus je me pose un tas de questions et j’en perds même le sommeil, je voudrais bien vous rencontrer, vous savez…Pour parler, enfin si vous voulez-bien… »

La réponse tarda à venir « Vous n’êtes pas obligée, même si j’aimerais beaucoup vous connaître et comprendre tout comme vous certaines choses, mais je ne voudrais pas vous choquer, votre évanouissement m’à déjà largement suffit, maintenant si vous insistez ».

Devais-je insister où pas, bien sûr cela me faisait peur d’un côté je voulais savoir et de l’autre pas à vrai dire, mais la curiosité l’emporta « Ecoutez, vous avez le droit de savoir et moi aussi, je ne peux me déplacer je dois rester au repos, accepteriez-vous de venir ici chez moi dans l’après-midi ? Je ferais du thé glacé comme rafraîchissement enfin si vous aimez ça… »

Un joli rire se fit entendre de l’autre côté du fil « Oui j’adore ça, je vous en remercie, est ce que treize heures vous conviendrait ? »

Je ne pus m’empêcher de sourire « Oui, c’est parfait, à plus tard alors ? ».

« Bien, oui, à plus tard ».

Et je raccrochai le combiné en me demandant quelle genre de personne j’allais découvrir, je me mis en route pour la cuisine pour préparer mon fameux « thé glacé »…

J’arpentais nerveusement le salon de long en large, je m’étais douchée, habillée et même maquillée, je ne voulais pas paraître négligée, j’avais fait le ménage et préparé de la glace au congélateur, treize heures n’allait pas tarder à sonner, je craignais de faire un infarctus en entendant la sonnette tellement j’étais nerveuse et tout à coup « DRIIIIING » je sursautai bien malgré moi et courut presque pour aller ouvrir.

Il se tenait en jeans, mocassin noir et jolie chemise bleue turquoise devant moi avec un petit bouquet de fleur dans la main, je le fis entrer, et il me tendit les fleurs, je les pris et sourit malgré moi et pensai qu’il avait beaucoup de charme mon fameux demi-frère.

« Merci, mais il ne fallait vraiment pas vous savez. »

« C’est la moindre des choses que de vous offrir ces fleurs, vous m’invitez chez vous » dit-il gêné.

Je le fis entrer dans le salon et lui servais un grand verre de thé glacé.

« Je me doute que vous devez mourir de soif »

« En effet » dit-il en souriant, « Il fait une chaleur accablante » Pendant qu’il sirotais son verre, je l’observai à la dérobée, c’était plutôt un bel homme…Cheveux lisse et noir comme du jais, yeux bruns sous de fins sourcils bien dessinés, sourire charmeur et jolie dents bien blanches et teint de miel, à n’en pas douter un bel italien…Ni l’un ni l’autre n’arrivions à rompre la glace, il se dandinait nerveusement dans le fauteuil préféré d’Ethan. Il se racla la gorge et me demanda :
« Et donc, c’est pour quand le bébé ? »

Je sursautai un peu à la question et répondit « Ah, ce sera pour dans 5 mois » lui dis-je en souriant « Et vous, vous êtes mariés » Il haussa les épaules.

« Non, je n’ai pas encore trouvé, la perle rare, vous savez celle que j’aimerais sans conteste et dont je ne me lasserais jamais ».

« AAAh » fis-je en souriant franchement « Le grand amour, celui avec le grand A » Je le d envisageai un instant « Pas facile à trouver hélas… ».

« Non, en effet »me dit-il en faisant la moue. Je me disais qu’il avait sûrement du connaître quelques déceptions et je soupirai, il était temps d’en venir à nos moutons…

Bilbo le Hobbit





Etant une grande fan du seigneur des anneaux, je me réjouis que dis-je je suis impatiente d'aller voir le premier volet des aventures de Bilbo le Hobbit. Pour les non initiés, il s'agit de l'histoire qui se déroule avant le Seigneur des Anneaux, c'est aussi et avant tout un livre de Tolkien. L'histoire raconte comment l'anneau est entré en possession de l'oncle du héros du Seigneur des Anneaux mais évidemment pas que ça. Je partage mon impatience avec vous en publiant la vidéo de la bandes annonces :)

mardi 6 mars 2012

Jolie fleur,
aux ardentes couleurs
Toute en douceur.
Lentement je t'effleure...

Larmes de rosée,
Exhalant ton parfum
Frais du matin,
Qui tombe dans mes mains
Comme une larme oubliée...

Reine du jardin
Brillant dans son écrin...
Si belle, si... irréelle
Éphémère merveille... 

Que faire...
Te laisser trôner dans ton écrin de verdure?
Près du chêne et ses hautes ramures?
Où te cueillir et te laisser pourrir?

Quel choix cruel...
ô jolie merveille,
Aux reflets vermeil

Je te laisse vivre
Pour mon plus grand plaisir
Dans mon jardin,
C'est là, ton plus bel écrin!

Puisses tu fleurir
Tout l'été,
Et continuer,
A nous embaumer,
A nous en faire frémir

Jolie fleur,
Aux ardentes couleurs,
Tout en douceur,
Je te porte dans mon coeur.

vendredi 7 octobre 2011

Dans la ville d'or et d'argent


Alors nouvelle lecture, est ce que j'ai aimé je vais dire moyennement...J'ai aimé le côté féministe et la petite romance ainsi que l'explication du contexte de l'époque, par contre, j'ai moins aimé les détails concernant l'organisation et le déroulement des différentes batailles. Trop de lieux, trop de noms à retenir et moi et les techniques de combat c'est un peu flou...Mais en contrepartie, j'ai aimé être plongée dans la culture hindo-musulmane de l'époque et par le courant féministe qui traverse cette fresque historique sur fond de romance.

Est ce que je vous le conseillerais...Je dirais que oui surtout si vous êtes une femme, à l'époque une femme servait à servir son mari et faire des enfants, pas ici, ce fut une femme de pouvoir et un chef de guerre impressionnante qui aimait passionnément son pays et sa culture, un des rares endroits ou l'hindouisme et la religion musulmane cohabitait en toute paix et harmonie, brisée par l'envahissement britannique qui les considéraient comme des "nègres" incultes et qu'il fallait convertir à leur religion...Ce que j'aime dans ce genre de livre c'est justement ce genre de combat de la tolérance contre la stupidité de personnes se disant "supérieures" aux autres, découvrez donc le combat de cette jeune femme admirable, voici donc le résumé :)




1856. La Compagnie anglaise des Indes orientales, qui règne sans partage sur la majeure partie du pays, décide d'annexer Awadh, l'Etat indépendant le plus riche du nord des Indes, et d'exiler son souverain. La population se soulève, Hazrat Mahal, quatrième épouse du roi, prend la tête de l'insurrection, épaulée par le rajah Jai lal, et par les soldats indiens de l'armée britannique ralliés à sa cause.
Lucknow, la capitale du royaume d'Awadh, appelée la "ville d'or et d'argent" pour sa splendeur et pour l'harmonie dans laquelle vivent ses communautés hindoue et musulmane, est le foyer de cette première guerre nationale. Epris l'un de l'autre, la courageuse bégum et son intrépide (et insolent) chef militaire combattront deux années durant, formant l'âme d'une révolte qui aboutira près d'un siècle plus tard à l'indépendance de l'Inde.
Vaste fresque historique sur fond de passion amoureuse, dans la vielle d'or et d'argent relate le destin d'une femme héroïque et méconnue, qui, la première, traça la voie de  la libération des Indes.